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emily brontë - Page 2

  • Un été avec les Sœurs Brontë. 1 : Traces.

    Après avoir terminé la correspondance des Sœurs Brontë, on pose sur le bureau l’ouvrage à la jolie couverture bleue. C’est à ce moment qu’on se rend compte que le titre est « Lettres choisies de la famille Brontë » alors que depuis plusieurs semaines on pensait lire « Lettres choisies des Sœurs Brontë ». On voit bien les visages des trois sœurs : Charlotte, Emily, Anne. Elles ne sourient pas du tout. Revient en mémoire le fameux tableau où on distingue, à l’arrière-plan, la trace du portrait effacé de leur frère, Branwell. Il n’est pas non plus sur la couverture de ce livre alors qu’on peut y lire quelques unes de ses lettres. Dans un premier temps, on s’en étonne. Jusqu’à ce qu’on repère un rectangle un peu plus sombre sur l’illustration. Il y a bien sa trace là aussi.
    Le mot « trace » sera, c’est certain, un fil conducteur de cette lecture estivale.
    Déjà, en allant chercher les livres des Brontë sur les étagères de la bibliothèque, on a retrouvé des traces de jeunesse. Des dates, des noms, écrits sur la première page. Cette façon de s’approprier les livres qu’on a perdue depuis longtemps. Des pages déchirées, des couvertures recollées, réparées. Des éditions anciennes car trouvées d’occasion sur le marché. Un marque-pages sur lequel un enfant a fait un dessin et signé de son prénom. Des prix en francs.

    Charlotte, Emily et Anne sont désormais dans un outre-temps quasi mythique car auréolé de cette lande fleurie par la bruyère et battue par le vent. Mais leurs personnages, eux, se rappellent à l’instant car, oui, c’est certain, ils l’éclaireront. Comment ?

  • Moisson.

    Ramener une belle barquette de cerises d’Ampus. En garder près de soi une poignée et ranger le reste dans le coffre. Conduire fenêtre grande ouverte pour pouvoir cracher les noyaux.
    Nettoyer la terrasse de fond en comble et repeindre en blanc le fer forgé rouillé de la pergola et en bleu la petite lanterne qui l’éclaire le soir.
    Se baigner, enfin.
    Préparer les premiers poivrons à l’huile de la saison.
    Manger un couscous en famille.
    Poursuivre la lecture de la correspondance des Soeurs Brontë, deux à trois lettres par soir et savoir, par une lettre dans laquelle elle en parle, qu'une amie va faire de même.
    Relire le début des Hauts du Hurlevent qu’on avait lu quand on avait quinze ans.
    Terminer Foutez-vous la paix, de Fabrice Midal et l’offrir à quelqu’un.
    Marcher le long de la corniche de Tamaris et remonter par le chemin du Manteau parce qu’il est bien ombragé.